samedi 25 avril 2015

Non à la surveillance généralisée !



Non à la surveillance généralisée !


Lundi 4 mai 2015, à partir de 18h30
Esplanade des Invalides (sortie métro Invalides)


Le 5 mai, les députés sont appelés à voter le projet de loi renseignement. Les débats ont eu lieu du 13 au 16 avril dans le cadre de la procédure d'urgence. A l’issue de cet examen, le texte soumis au vote consacre un dispositif liberticide, qui expose tous les citoyens à la surveillance des services de renseignement, quasiment sans contrôle, et met en danger toutes les mobilisations sociales et politiques.

  • Légalisation massive des pratiques illégales des services de renseignement, permettant une surveillance large et très intrusive pour la vie privée des citoyens.
  • Extension du champ d'action du renseignement intérieur et extérieur, y compris dans des objectifs sans aucun lien avec le terrorisme.
  • Collecte généralisée des données sur Internet, traitées par des algorithmes.
  • Surveillance sans aucun contrôle des communications qui passent par l’étranger, alors que de très nombreux serveurs utilisés par des Français sont installés à l’étranger.
  • Conservation très longue des données collectées.
  • Contrôle des services de renseignement aux seules mains du pouvoir politique (premier ministre), avec avis consultatif d’une commission.

La communication gouvernementale ne doit pas nous tromper : en fait d'encadrement, ce projet entérine les pratiques illégales des services et met en place, dans de vastes domaines de la vie sociale, des méthodes de surveillance lourdement intrusives. Le texte donne aux services de renseignement des moyens de surveillance généralisée comparables à ceux de la NSA dénoncés par Edward Snowden, sans garantie pour les libertés individuelles et le respect de la vie privée.

Tous les citoyens sont concernés : ce projet qui assoit encore davantage la criminalisation de l’action syndicale ou sociale est une menace pour les libertés politiques et les mobilisations à venir. La liberté et la sûreté, droits naturels et imprescriptibles reconnus par la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen sont en péril.

Citoyens et parlementaires doivent refuser ce simulacre de débat et exiger une discussion démocratique protégeant chacun contre les dérives d'une société de surveillance et assurant un contrôle strict et indépendant de l'activité des services de renseignement.
L’Observatoire des libertés et du numérique (OLN) vous appelle à amplifier le mouvement de contestation actuel contre ce projet de loi, en nous rassemblant nombreux le lundi 4 mai 2015, à partir de 18H30, Esplanade des Invalides.



Signataires (au 24 avril) : OLN (Cecil, Creis-Terminal, LDH, La Quadrature du Net, Syndicat de la magistrature, Syndicat des avocats de France) – ATTAC – Amnesty International – Mrap – CSF – CGT – CGT Police Paris – DAL – Fondation Copernic – SNPES/PJJ – SNEPAP/FSU - SUD – SOLIDAIRES – SNJ – SNJ/CGT – SNUCLIAS/FSU


Pour signer l’appel, contactez le service communication : communication@ldh-france.org


Ce sera le lundi 4 mai, sur Mediapart, diffusé en direct sur notre site de 16 h à 22 h: débats, interpellations, chroniques, chansons, duplex pour une opération exceptionnelle «Six heures contre la surveillance». A la veille du vote solennel des députés sur le projet de loi sur le renseignement, il s'agit de fédérer et relayer toutes les initiatives, de donner la parole à tous ceux qui s'inquiètent ou refusent un texte qui menace nos libertés individuelles et collectives.
Un nouvel acteur de poids vient de rejoindre le mouvement de refus de ce projet de loi du gouvernement sur la surveillance: il s'agit de la Fondation Mozilla, qui développe le navigateur Firefox. « Nous sommes particulièrement préoccupés par l'installation de “boîtes noires” au sein des infrastructures des fournisseurs de services de communications », dit entre autres cette fondation (lire son communiqué ici). Mozilla rejoint ainsi la longue liste des acteurs de l'Internet qui s'inquiètent de la mainmise des services de renseignements, sans réel contre-pouvoirs et recours judiciaires, sur les fournisseurs d'accès, les hébergeurs et les grandes plateformes.
Près de 800 acteurs du numérique, parmi lesquels OVH, le plus grand hébergeur français, mais aussi Mediapart, ont signé un appel intitulé « Ni pigeons, ni espions ». « Nous, acteurs du numérique, sommes contre la surveillance généralisée d'Internet », dit cet appel, « mettre Internet massivement sous surveillance, c’est ouvrir la porte à un espionnage incontrôlable, sans aucune garantie de résultat pour notre sécurité. »
Outre ces acteurs et les associations de défense de nos droits numériques (la Quadrature du Net, l'Observatoire des libertés et du numérique) qui, toutes, dénoncent ce texte, outre les autorités administratives indépendantes (CNIL, CNNum, CNCDH, Défenseur des droits) qui ont multiplié les réserves ou oppositions, les citoyens commencent massivement à se mobiliser. Une pétition en ligne exigeant le retrait du projet de loi a déjà recueilli 115 000 signatures le 24 avril à 12 heures.
Mediapart, depuis le début de l'examen parlementaire de ce texte, n'a eu de cesse d'en souligner les dangers pour nos libertés individuelles. Lire ci-dessous :


Loi sur le renseignement: un attentat aux libertés, par Edwy Plenel
 

Notre dossier complet: les Français sous surveillance
Lundi 4 mai, nous organisons donc « Six heures contre la surveillance ». De 16 h à 22 h, Mediapart diffusera en direct et sans interruption débats, interventions, chansons, chroniques. Nous rendrons également compte en direct, en vidéo, audio et photo, du rassemblement qui débutera lundi à 18 h 30, place des Invalides, à Paris. Ce rassemblement est appelé par dix-huit organisations, qui participeront aussi à notre opération « Six heures contre la surveillance ».
Les organisations qui appellent au rassemblement le 4 mai à 18h30, Place des Invalides.Les organisations qui appellent au rassemblement le 4 mai à 18h30, Place des Invalides.


L'appel de ces organisations peut être lu ici. Il dit en particulier :
« Ce projet entérine les pratiques illégales des services et met en place, dans de vastes domaines de la vie sociale, des méthodes de surveillance lourdement intrusives. Le texte donne aux services de renseignement des moyens de surveillance généralisée comparables à ceux de la NSA dénoncés par Edward Snowden, sans garantie pour les libertés individuelles et le respect de la vie privée. »
Durant ces « Six heures contre la surveillance », Mediapart ouvrira ses portes à tous ceux qu'inquiète ce texte. D'ores et déjà, plus de vingt personnes et représentants d'associations, d'autorités administratives, de syndicats, des parlementaires ont donné leur accord pour participer à cette opération. D'autres invitations ont été lancées. Et Mediapart s'associe par ailleurs à l'opération « 24 heures avant 1984 » (voir leur page Facebook ici).
Ces « Six heures contre la surveillance » seront animées par Frédéric Bonnaud, Edwy Plenel et l'ensemble de la rédaction de Mediapart. Ci-dessous, la liste des premiers intervenants qui ont répondu favorablement à notre demande.
Acteurs du numérique :
Laurent Chemla
(cofondateur de Gandi)
Tristan Nitot (fondateur de l'association Mozilla Europe et membre du Conseil national du numérique)
Philippe Aigrain (la Quadrature du Net)
Bluetouff (hackeur et co-fondateur de Reflets)
Benjamin Bayart (French Data Network)
Associations :
Dominique Curis
(Amnesty France)
Adrienne Charmet-Alix
(La Quadrature du Net)
Clémence Bectarte
(Fédération internationale des droits de l'homme)
Pierre Tartakowsky
(Ligue des droits de l'homme)
Syndicats :
Laurence Blisson (Syndicat de la magistrature)
Florian Borg (Syndicat des avocats de France)
Anthony Caillé (CGT Police)
Eric Beynel (Union syndicale Solidaires)
Politiques et personnalités :
Mathieu Burnel (activiste, proche du « comité invisible »)
Laurence Parisot (ancienne présidente du Medef)
Pouria Amirshahi (député PS)
Aurélie Filippetti (ancienne ministre de la culture, députée PS)
Isabelle Attard (députée Nouvelle Donne)
Sergio Coronado (député EELV)
Et participeront également plusieurs chroniqueurs :
Jérémie Zimmermann, en duplex depuis Berlin
La Parisienne Libérée
Bonjour Tristesse
D'ici le 4 mai, Mediapart prépare d'autres initiatives. Les invitations sont lancées. Retrouvons-nous le 4 mai – 16h/22h – pour la défense de nos libertés sur Mediapart et place des Invalides.







vendredi 20 février 2015

Soirée de soutien aux  Lanceurs d'alerte .

le 3 mars, 18h30 

 à la Bourse du travail  de Paris, 



L’affaire HSBC, dévoilée par Hervé
Falciani, vient une nouvelle fois démontrer l’ampleur de la fraude
fiscale, de l’impunité des puissants et du besoin de protection des
lanceurs d’alerte.... Plus que jamais,
la liberté d’expression dans et hors de l’entreprise est fragile. 

Nous lançons une campagne d’interpellation des députés
et gouvernements européens pour qu’ils s’opposent à
l’adoption de cette directive européenne qui, en l’état,
menace la liberté d’expression dans et hors de l’entreprise.
Au-delà, il est nécessaire de mettre en place un vrai statut
des lanceurs d’alerte, des mesures pour renforcer le droit
d’intervention des organisations syndicales et des institutions
représentatives du personnel et pour garantir la responsabilité
des multinationales




  
L’affaire HSBC, dévoilée par Hervé
Falciani, vient une nouvelle fois démontrer l’ampleur de la fraude
fiscale, de l’impunité des puissants et du besoin de protection des
lanceurs d’alerte.... Plus que jamais,
la liberté d’expression dans et hors de l’entreprise est fragile.
Nous avons réussi à obtenir que la notion de secret des
affaires soit retirée du projet de loi Macron. En effet, la notion de
secret des affaires consacre le fait que le droit des actionnaires
prime sur celui des salariés et de la société tout entière et remet
directement en cause le droit d’intervention des organisations
syndicales, la reconnaissance récente et fragile des lanceurs
d’alerte et la liberté de la presse.
Cependant, un projet de directive européenne sur le
secret des affaires est inscrit à l’ordre du jour du Parlement
européen le 28 avril prochain.

Nous lançons une campagne d’interpellation des députés
et gouvernements européens pour qu’ils s’opposent à
l’adoption de cette directive européenne qui, en l’état,
menace la liberté d’expression dans et hors de l’entreprise.
Au-delà, il est nécessaire de mettre en place un vrai statut
des lanceurs d’alerte, des mesures pour renforcer le droit
d’intervention des organisations syndicales et des institutions
représentatives du personnel et pour garantir la responsabilité
des multinationales 


Jeudi 5/03 à 9h
Rassemblement de soutien à Stéphanie Gibaud
devant le conseil des prudhommes de Paris

27, rue Louis Blanc, Métro Louis Blanc
Directive européenne « secret des affaires » :
une menace pour les libertés
Stéphanie Gibaud : une situation représentative
de la précarité des lanceurs d’alerte
#StopTradeSecret
#WeAreTheLeaks
 


mardi 17 février 2015

Vous avez écouté l'émission sur radio Libertaire 

En savoir plus  s sur les Traités dits APE ... 





mercredi 25 février ,  33 Rue des Vignoles ( CNT)  à partir de 19h 






jeudi 29 janvier 2015




Sur Radio Libertaire , 89.4  FM 


Vendredi 6 février 2015, 19H 



L'émission L' invité du vendredi  sera consacrée aux traités internationaux en matière de "libéralisation des  échanges économiques"  et leurs risques pour les droits  et leurs conséquences sur la vie quotidienne.  .

Les traités de partenariat économique Europe / Afrique  dits APE

Le traité de commerce Europe Canada  dit CETA

Le traité en cours de négociations enter Europe et Etats Unis ( dit TTIP ) ou TAFTA.


Soyez à l'écoute !   ré-écouter ici 



Pour réfléchir aux implications des lois 



sur la  laïcité... et se mettre au clair ! 




Communiqué LDH
Paris, le 27 janvier 2015




Le président de la République appelle à une mobilisation pour la laïcité. La LDH s’associe à cet appel mais la laïcité, qui est une des valeurs fondatrices de la République, ne répondra à ses objectifs que si nous la mettons à l’œuvre en pleine conscience des changements que connaît le monde.

Avec la loi de 1905, la République assure la liberté de conscience, et donc la possibilité d’exprimer toutes les convictions, religieuses ou non, y compris l’athéisme, en privé ou en public, la seule réserve étant qu’elles ne mettent pas en cause l’ordre public et n’incitent pas au mépris ou à la haine. La loi garantit également le libre exercice des cultes en privé et en public. Ainsi, « La séparation des Eglises et de l’Etat », selon l’intitulé de la loi, est assurée ; « l’Eglise chez elle » hors de l’Etat, mais entièrement libre, comme les autres acteurs et avec les mêmes contraintes au sein de la société civile.

L’assimilation de la pratique de l’islam à ce qu’il est convenu d’appeler « l’islamisme politique » laisse croire à un lien indissoluble entre la religion musulmane et une norme politique qui nierait la séparation entre les Eglises et l’Etat.

Dans notre société, les individus refusent d’être seulement reconnus comme des citoyens assignés à résidence communautaire ou religieuse. Leurs identités multiples les relient à différentes communautés. Cette réalité du pluralisme culturel et religieux n’est en rien incompatible avec la laïcité ; celle-ci est même ce qui rend possible le pluralisme de valeurs, puisque la laïcité crée les conditions de la neutralité de l’Etat, sans pour autant neutraliser la société. 
Nous défendons le pluralisme convictionnel de la démocratie républicaine, à égalité et sans discrimination, la libre expression et le débat comme seuls modes de fonctionnement démocratique acceptables.

La laïcité était centrale dans les rassemblements multiples du 11 janvier, où s’exprimait une aspiration à la liberté et à la fraternité. Dans un tel contexte de pluralisme culturel, mais aussi de tensions multiples, nous avons besoin de plus que d’un rappel de la laïcité comme valeur. Jaurès disait que « la République, c’est le droit de tout homme, quelle que soit sa croyance religieuse, à avoir part à la souveraineté ». La laïcité doit être autre chose qu’un mot, elle doit être effective. Pour cela il faut que la République tienne ses promesses de liberté de conscience, d’égalité de droits, de fraternité universelle et de lutte contre toutes les discriminations.


et le texte de la fameuse loi de 1905  ici 





jeudi 15 janvier 2015




La section de la LDH Université Paris Ouest-Nanterre organise

Le Mercredi 21 janvier de 17h à 20 h

amphithéâtre D (Bâtiment F, campus de Nanterre)

une Conférence-débat sur
Liberté d'expression : 
quel avenir pour la démocratie post-Charlie?



LDH Section Paris-Ouest Nanterre, 
bâtiment F, 200 avenue de la République 92001 NANTERRE CEDEX