lundi 30 mai 2016

Samedi 4 juin 
Place de la République 
13 heures à 18 heures.

Le "pole anti-CETA/TAFTA NuitDebout Paris" et le Collectif Stop TAFTA, regroupement de 75 organisations de la société civile, vous invitent à la prochaine journée de mobilisation contre les projets d'accords de libre-échange transatlantique UE-Canada (CETA) et UE-États-Unis (TAFTA) 

Nuit Debout Paris s'est très rapidement emparée des enjeux de commerce et d'investissement à travers les traités transatlantiques, et s'est d'ores et déjà déclarée symboliquement "zone hors CETA et TAFTA".
A l'initiative des Commissions AvocatsDebout, Économie, Écologie et du Collectif Stop TAFTA, une journée thématique sur les deux projets d'accords transatlantiques se tiendra sur la Place de la République le samedi 4 juin.
L'objectif de cette journée est double. Il s'agit d'une part de renforcer le travail d'information autour des impacts sociaux, sanitaires et environnementaux de ces traités négociés en toute opacité. D'autre part, les participants appelleront la municipalité de Paris à voter une nouvelle motion hors traités transatlantiques et à cet effet adresseront aux élus de la capitale une lettre ouverte. 
Programme de la journée :
  • 13h : SportDebout entre les équipes anti-Poulet au chlore et anti-OGM
  • 14h : Atelier pédagogique animé par le collectif STOP TAFTA "CETA, TAFTA : de quoi s'agit-il ?"
  • 15h : OrchestreDebout 
  • 16h -18h : AG : débats avec des intervenants des secteurs touchés par les traités
  • 17h : Atelier "prochaines étapes" : stratégie et actions concrètes à mener
  • 18h : lecture de la lettre ouverte à la Maire de Paris pour déclarer Paris Zone Hors CETA TAFTA & final en musique

mercredi 18 mai 2016

Les accords internationaux de libre-échange : Pour quoi, pour qui ?

La section Paris 19  vous invite à ce débat d'information 

organisé par le Collectif Stop Tafta Paris 19-20, dont elle membre. 




lundi 9 mai 2016

Respecter les droits fondamentaux des migrants

Lettre ouverte  par des associations qui travaillent auprès des migrants à Paris 

9 mai 2016
 
L’évacuation, mercredi 4 mai au petit matin, du lycée Jean Jaurès dans le 19e occupé par un peu moins de 300 migrants marque la limite des mesures engagées par l’Etat pour accueillir les personnes fuyant leur pays, victimes de la guerre et de l’extrême pauvreté.
Face à une présence policière massive et aux menaces de placement de certains migrants en centre de rétention, la plupart des associations et opérateurs sociaux présents sur place ont refusé de participer à une opération mal préparéequi ne présentait pas les conditions minimales de respect des droits fondamentaux et de la dignité des personnes. Une situation consternante et d’autant plus surprenante que les acteurs de la solidarité se sont engagés depuis plusieurs mois, dans un climat de confiance avec les pouvoirs publics, à héberger et à accompagner vers l’asile les personnes en sortie de campement dans la capitale.
L’action des associations et acteurs de solidarité est guidée par des principes intangibles d’accueil humanitaire inconditionnel et d’accompagnement social, incompatibles avec le tri des personnes, les pressions policières et les menaces de mesures de reconduite à la frontière. Nous demandons au gouvernement de réaffirmer ces principes et de respecter ses engagements humanitaires et internationaux à l’égard de tous les migrants présents sur le territoire, à Paris comme à Calais.
Malgré les nombreuses places créées en Ile-de-France depuis plusieurs mois pour héberger les migrants, la pénurie constante d’hébergement est source de fortes tensions.
Pour sortir de la crise, nous demandons un plan d’urgence national interministériel, concerté avec les associations, articulé autour de plusieurs principes :
·         Répondre à la pénurie de capacités d’accueil par une mobilisation massive et rapide de logements sociaux ou privés à vocation sociale et l’ouverture de centres d’hébergement et d’accompagnement sur l’ensemble du territoire national. Mobiliser tous les bâtiments publics disponibles et adaptés à un accueil digne, y compris via la réquisition. Ces réponses et ouvertures doivent s’articuler avec les 115 et les SIAO pour éviter la concurrence entre les publics à la rue et « desserrer » la pression en l’Ile-de-France. Nous demandons également une mission d’observation et d’évaluation des besoins des migrants présents en campement pour mieux connaître leur parcours, leur situation et adapter les solutions.

·         Accélérer et amplifier les ouvertures de CADA et de centre provisoires d’hébergement pour les réfugiés afin de fluidifier les sorties d’hébergement temporaire et de campements.

·         Réduire les délais d’attente en préfecture pour l’admission au séjour au titre de l’asile, en application de la loi.

·         Renforcer l’intervention des maraudes sociales pour éviter la constitution et surtout le grossissement des campements et compléter l’action de celles-ci par des accueils de jour spécialisés.

·         Engager une politique nationale volontariste d’intégration des réfugiés par la mobilisation des services publics et des associations sur l’accès aux droits sociaux, aux soins, l’apprentissage du français, la scolarisation des enfants, l’accès au logement, la formation professionnelle et l’accès à l’emploi.


L’Etat a annoncé l’arrivée en France d’environ 800 personnes migrantes par mois dans le cadre du plan de relocalisation européen. Pour respecter cet engagement que nous soutenons, la mise en œuvre de ce plan est d’une urgente nécessité.

Signataires :
  • FNARS (Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale)
  • Fondation Abbé Pierre
  • France Terre d’Asile
  • Association Aurore
  • Samusocial de Paris
  • Fondation Armée du Salut
  • Groupe SOS
  • Emmaüs Solidarité
  • Coallia
Contact presse : FNARS – celine.figuiere@fnars.org – 01 48 01 82 06 – 06 16 85 95 09