mardi 27 octobre 2015






Semaine de la solidarité internationale.


Comme chaque année mi novembre, la Mairie du 19° et la Maison des associations
 organisent  la   semaine de la solidarité internationale, du 14 au 21 novembre.

 
Dans un programme très fourni, retenons deux sujets qui nous concernent  au quotidien dans les activités de la section, et font l'actualité  locale et internationale.



Nous attirons votre attention sur ces 2 soirées. 



Le programme complet est ici 

Source :
http://www.mairie19.paris.fr/mairie19/jsp/site/Portal.jsp?document_id=4060&portlet_id=94



jeudi 22 octobre 2015

MIGRATIONS AU FEMININ

EXPOSITION MdCA 19 //


 « MIGRATIONS AU FEMININ, 

Un Siècle d’Histoires en France » 


 Du 31 Octobre au 25 Novembre 2019 - 


 
« Du Samedi 31 Octobre 2015 au Mercredi 25 Novembre  2015 »
Vernissage le Mercredi 4 novembre à 19 heures
 

une exposition de l’association GENERIQUE 

**Entrée gratuite, visite sur rendez-vous pendant les horaires d’ouverture 
en contactant l’équipe d’accueil :  maison.asso.19@paris.fr ou au 01 53 72 89 10.
 

L'Equipe de la MdCA
Maison du Combattant et des Associations du 19ème arrondissement
20 rue Edouard Pailleron - 75019 Paris

 
 
 
 

    vendredi 16 octobre 2015

    Contrôles au faciès ; s’engager fermement contre les discriminations

    interpellez votre député et votre senateur
    la vidéo du procès : sur youtube 




    Communiqué LDH
    Paris, le 16 octobre 2015

    Contrôle au faciès : ce gouvernement
     veut-il vraiment lutter contre le racisme ?

    La décision du gouvernement de se pourvoir en cassation contre l’arrêt de la cour d’appel de Paris qui a condamné, partiellement, l’Etat pour des contrôles aux faciès n’est pas admissible.
    Elle signifie que les pouvoirs publics contestent maintenant ce qu’ils avaient admis lors de la campagne électorale et la soumission du gouvernement à certaines formes de pratiques policières.
    Ce recours est le pire signe que le gouvernement pouvait lancer en direction des populations victimes de cette discrimination. On ne peut à la fois prétendre lutter contre le racisme et se satisfaire de ces pratiques dénoncées de tout bord.
    En agissant ainsi, le Premier ministre démontre un peu plus le peu de cas qu’il fait des libertés publiques et de la cohésion sociale au profit d’un autoritarisme inutile.

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    L’Etat entend contester cinq arrêts de la cour d’Appel de Paris le condamnant pour « faute  lourde »

    (Paris, le 16 octobre 2015) Le Premier ministre a décidé de contester les décisions de la Cour d’appel de Paris, condamnant l’Etat pour discrimination à l’encontre de cinq jeunes hommes contrôlés par la police sur la base de leur origine. Le pourvoi en cassation introduit par l’Etat reflète le choix inacceptable du gouvernement de laisser perdurer les contrôles dits « au faciès », au rebours des engagements du candidat Hollande.

    Dans cette procédure en justice, où treize jeunes hommes se plaignaient de contrôles au faciès, l’Etat n’a reculé devant rien, allant jusqu’à prétendre que les règles d’égalité et de la non-discrimination ne s’appliquaient pas aux forces de l’ordre.

    La cour n’a heureusement pas suivi cette défense absurde et a rappelé l’évidence : les actions policières doivent être menées dans le respect des principes de non discrimination. Dans cinq cas, la Cour a constaté l’existence d’un contrôle discriminatoire : ces décisions sont historiques.

    Pour la première fois, l’Etat a été condamné par la justice pour des contrôles d’identité au faciès. La Cour a rappelé que l’État est tenu de prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir les discriminations, obligation qu’il n’a pas respectée. Elle a également considéré que l’absence de remise d’un récépissé après un contrôle d’identité empêche les victimes d'avoir un recours efficace en cas de discrimination ou d’abus et que le rôle de la police est d’exercer ses missions sur des bases objectives et non selon des critères ethniques ou physiques.

    Cette position est également celle du Défenseur des droits qui a en effet affirmé, dans un avis de février 2015 et en soutien aux plaignants à la procédure, qu’il est nécessaire d’encadrer davantage les pratiques de contrôles, de sorte que tout contrôle soit basé sur des critères objectifs, et non sur le « ressenti » ou l’ « instinct » des agents trop souvent invoqués pour masquer des stéréotypes discriminatoires.

    Plutôt que de contester des décisions qui le mettent en cause, le gouvernement devrait  tirer les conséquences de ces décisions en introduisant un système de récépissé des contrôles et en modifiant le cadre législatif qui permet les contrôles (l’article 78-2 du Code de procédure pénale) afin d’autoriser uniquement des contrôles fondés sur des critères objectifs.

    L’option prise par le gouvernement est d’autant plus choquante que la lutte contre le racisme est la grande cause nationale de 2015.  Le Président de la République a ainsi rappelé dans son discours au camp des Milles (Bouches-du-Rhône) que  « la République ne connaît pas de races ni de couleurs de peau […] Elle ne connaît pas de communautés. Elle ne connait que des citoyens libres et égaux en droit. Ce principe n’est pas négociable et ne le sera jamais ». Ce beau discours cache mal le cynisme d’un Etat qui reste dans le déni des contrôles au faciès en France. 

    Au-delà de leur impact dévastateur sur les personnes contrôlées, les contrôles au faciès contribuent à nourrir et renforcer les stéréotypes et les préjugés qu’une partie de la société peut avoir à l’égard de ceux qui en sont la cible. Comment combattre le racisme et les discriminations lorsque ce sont les représentants de l’Etat qui agissent sous l’influence de stéréotypes ? 

    Selon un de leurs avocats, maître Slim Ben Achour, « Les personnes à l’origine des dossiers judiciaires avaient donc raison : bien que personne n’ait rien à leur reprocher, elles sont bien considérées comme des citoyens de seconde zone ».

    Les organisations signataires déplorent la décision de l’Etat de se pourvoir en cassation. Elles demandent au gouvernement de revoir  sa position, et appellent les plus hautes autorités à mettre enfin un terme au scandale des contrôles au faciès.

    Eclore, Gisti, Ligue des droits de l’Homme, Maison pour un développement solidaire, Open Society Justice Initiative, Pazapas Belleville, Syndicat des avocats de France, Syndicat de la magistrature

    lundi 12 octobre 2015


    PENSER L’ANTIRACISME. 

    POUR UNE CONTRE-OFFENSIVE

    UNIVERSITÉ D’AUTOMNE 

    DE LA LIGUE DES DROITS DE L’HOMME



    28 ET 29 NOVEMBRE 2015


    MAISON DU BARREAU (2 RUE DE HARLAY, 75001 PARIS)


    http://www.ldh-france.org/penser-lantiracisme-contre-offensive/

    Le racisme – sous ses formes multiples – s’épanouit au cœur du débat politique et l’actualité voit se multiplier les actes, propos et incidents sérieux, voire dramatiques, qui témoignent d’un renouveau agressif.
    Le juif, l’arabe, le Rom, l’étranger, le musulman en sont les cibles privilégiées, comme le SDF, le migrant et le réfugié : plus mal va le monde, plus grandes sont les peurs et plus nombreux sont les boucs émissaires.
    Cette dynamique dangereuse balaye toute l’Europe, au-delà des frontières de l’Union. Elle s’impose comme enjeu central et objet de concurrence entre les extrêmes droites et les partis de la droite traditionnelle. Elle constitue à ce titre un défi pour la pensée humaniste, le progrès social et les droits de l’Homme.
    Comment aujourd’hui (re)penser une contre-offensive, refonder une efficacité militante, fédérer des forces diversifiées, voire éclatées, de l’antiracisme ?
    2 journées de réflexion et de débats  les 28 & 29 novembre 2015 à Paris.
    Les vidéos des différentes interventions ici. 
    Université d'automne - clôture par Françoise Dumont. 



    17 octobre 1961 - 17 octobre 2015 

    54e Anniversaire - Vérité et Justice


    Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient  pacifiquement  à Paris contre le couvre-feu discriminatoire qui leur  avait été imposé par Maurice Papon, préfet de police de Paris et le Gouvernement de l'époque. Ils défendaient  leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés – notamment par la « force de police auxiliaire » –  ou, pour nombre  d’entre eux, refoulés en Algérie. Des centaines perdirent la vie, victimes d’une violence et d’une brutalité extrêmes des forces de police.

    54 ans après, la Vérité est en marche. Cependant, la France n’a toujours pas  reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menées, - en  particulier la Guerre d’Algérie - non plus que dans le cortège de drames et d’horreurs qu’elles ont entraînés, comme ce crime d’Etat que constitue le 17  octobre 1961. Le17 octobre 2012, le Président de la République a certes fait un premier pas important, en déclarant « Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l'indépendance ont été tués lors d'une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes. » Mais le terme de crime n'est pas repris, et la responsabilité, sous entendue, n'est pas clairement définie.
    Nous demandons une parole claire aux autorités de la République, au moment où certains osent encore aujourd’hui continuer à parler  des « bienfaits de la colonisation », à célébrer le putsch des généraux à Alger contre la République, à "honorer" les criminels de l'OAS.

    Dans ce domaine, il est donc nécessaire que des mesures significatives soient prises :
    • Que la création d'un lieu de mémoire voué à cet évènement, demandée dans la résolution votée par le Sénat en octobre 2012 qui reconnaissait elle aussi ce massacre, soit rapidement mise en œuvre par les autorités de l'Etat, de la Ville de Paris et la Région Ile-de-France
    • Pour être fidèles à leur mission scientifique, les historiens ont  besoin de pouvoir accéder librement aux archives, échapper aux contrôles des pouvoirs ou des groupes de pression et travailler ensemble, avec leurs homologues de l'autre rive de  la Méditerranée.
    • La vérité doit être dite sur l’organisation criminelle de l’OAS que certains, comme à Béziers avec le Maire Robert Ménard, et au sein de l'ancienne majorité présidentielle veulent la réhabiliter.
    Ce n’est qu’à ce prix que pourra disparaître la séquelle la plus grave de la Guerre d’Algérie, à savoir le racisme dont sont  victimes aujourd’hui nombre de citoyennes et citoyens,  ressortissants d’origine maghrébine ou des anciennes colonies, y compris sous la forme de violences policières récurrentes, parfois meurtrières.

    On ne construit pas la démocratie sur des mensonges et des occultations. Après un demi-siècle, il est temps
     :
    • Que le Président de la République, au nom de la France, confirme, par un geste symbolique, la reconnaissance et la condamnation de ce crime d'état
    • que l'Etat français reconnaisse sa responsabilité dans l'internement arbitraire, pendant la Guerre d'Algérie, d'Algériens dans des camps.
    • que l'Etat français reconnaisse sa responsabilité dans l'abandon des harkis, les massacres et l'enfermement dans les camps en France en 1962.
    • que la liberté d’accès aux archives soit effective pour tous, historiens et  citoyens.
    • que la recherche historique sur ces questions soit encouragée, dans un  cadre franco-algérien, international et indépendant.
    A l'occasion de ce 53e anniversaire, nous exigeons Vérité et Justice.
    Rassemblement le 17 octobre 2015, à 17h30, au Pont Saint-Michel, à Paris

    Signataires au 9 octobre 2015
    Associations
     : 4ACG (Anciens Appelés en Algérie et leurs Amis Contre la Guerre), 17 Octobre contre l'oubli, 93 Au Cœur de la République, ACCA (Association contre le Colonialisme Aujourd'hui), Les Amis de Max Marchand, de Mouloud Féraoun et de leurs compagnons, ANPROMEVO (Association Nationale pour la Protection de la Mémoire des Victimes de l’OAS/), APVC (Agence de Promotion des Cultures et du Voyage), ARAC (Association Républicaine des Anciens Combattants), Association Rennes-Sétif, Au nom de la Mémoire, Emancipation, FNACA - Paris (Fédération Nationale des Anciens Combattants AFN), LDH (Ligue des Droits de l'Homme), MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples), Les ORANGES, Sortir du Colonialisme
    Syndicats : FSU (Fédération Syndicale Unitaire), SNS (Syndicat national des enseignements du second degré), URIF-CGT (Union Régionale Ile de France de la Confédération Générale du Travail)
    Partis Politiques : PCF (Parti Communiste Français), PG (Parti de Gauche)