vendredi 30 septembre 2016

DIRE NON À LA PEINE DE MORT

35 ANS APRÈS L’ABOLITION, 


CONTINUONS À DIRE NON 


À LA PEINE DE MORT



Invitation événement
35 ans après l’abolition, continuons à dire non à la peine de mort !
L’exécution est l’arme des terroristes, pas celle de la justice

Où ? Halle des Blancs Manteaux, 48 rue Vieille du Temple, 75004 Paris – métro Saint Paul ligne 1
Quand ? Samedi 8 octobre 2016, de 14h à 18h30
Qui ? 11 associations contre la peine de mort : ACAT, Amnesty International France, Association française pour les victimes de terrorisme, Coalition mondiale contre la peine de mort, Collectif français « Libérons Mumia », Ensemble contre la peine de mort (ECPM), FIACAT, FIDH, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Lutte pour la justice/Save, Mouvement contre le Racisme et pour la Paix entre les peuples (MRAP)
Le 10 octobre 2016 nous fêterons les 35 ans de l’abolition de la peine de mort en France.
A cette occasion, onze associations, en partenariat avec la mairie de Paris, se mobilisent pour une journée événement sur le thème de l’application de la peine de mort aux infractions terroristes,choisi par la Coalition mondiale pour la 14ème édition de la journée mondiale contre la peine de mort, célébrée partout dans le monde, le 10 octobre.
En effet, dans de nombreuses régions de la planète, un nombre croissant de gouvernements instrumentalisent la lutte contre le terrorisme pour élargir le recours à la peine de mort.
Il est donc plus que jamais nécessaire de conjuguer nos efforts en vue de l’abolition universelle de la peine capitale, tant dans les pays rétentionnistes, au premier chef concernés, que dans les pays abolitionnistes dont les sociétés civiles doivent pouvoir manifester leur opposition à la peine capitale et solidarité envers les personnes condamnées à la peine de mort ailleurs et les familles des personnes exécutées.
Dédiée à la commémoration de l’abolition en France, dont nous ne devons jamais oublier qu’elle fut obtenue de haute lutte,  cette manifestation s’organisera sous forme de rencontres avec des témoins, victimes et associations, de tables rondes, d’animations culturelles, de photobooths…
Programme de la journée

  • 14h : Ouverture de l’événement.
  • 14h30-16h : Mot d’accueil par un représentant de la mairie de Paris, suivi d’une table ronde sur le thème « Sécurité, justice, lutte contre le terrorisme : l’exécution n’est pas la solution » avec Aurélie Plaçais, directrice de la Coalition mondiale contre la peine de mort, et des témoignages de victimes du terrorisme du réseau AfVT.org.
  • 16h15-16h45 : Extrait du Dernier jour d’un(e) condamné(e), pièce de théâtre adaptée du roman de Victor Hugo par la Compagnie L’Embellie Turquoise.
  • 17h-18h : Rencontre avec Susan Kigula, ancienne condamnée à mort ougandaise libérée après 17 ans passés dans les couloirs de la mort.
  • 18h30 : Clôture de l’événement en musique.
Des stands ainsi que des animations ludiques et interactives seront installés tout au long de la journée. Les responsables d’associations seront également présents et disponibles pour répondre à des interviews.

ACAT (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture), Amnesty International France, Association française pour les victimes de terrorisme, Coalition mondiale contre la peine de mort, Collectif français « Libérons Mumia », Ensemble contre la peine de mort (ECPM), FIACAT, FIDH, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Lutte pour la justice/Save, Mouvement contre le Racisme et pour la Paix entre les peuples (MRAP)
En partenariat avec la mairie de Paris


stopper le CETA : nous avons besoin de vous !


Nous avons besoin de vous pour stopper le TAFTA et le CETA

Après plusieurs années de mobilisation des deux cotés de l’Atlantique, nous sommes parvenus à mettre de sérieux bâtons dans les roues du TAFTA, le projet d’accord qui vise à libéraliser les échanges commerciaux et les investissements entre les États-Unis et l’Union européenne. Mais l’Union européenne s’apprête à signer un traité similaire avec le Canada : le CETA. Celui-ci doit recevoir l’approbation des États membres le 18 octobre prochain. S’il est approuvé, il sera soumis à la ratification du Parlement européen dans les mois suivants.
Pour stopper le CETA, des mobilisations s’organisent dans toute l’Europe au cours de l’automne. Des marches en Allemagne, en Autriche ou en Belgique ont déjà réunis des centaines de milliers de personnes. D’autres sont prévues à Amsterdam, Athènes, Copenhague, Dublin ou encore Madrid…
En France, le collectif Stop TAFTA organise une journée d’actions Stop TAFTA & CETA le 15 octobre prochain . Des actions sont déjà prévues à Aix-en-Provence, Annecy, Bayonne, Boulogne-sur-Mer, La Rochelle, La-Roche-sur-Yon, Lyon, Montfort-en-Chalosse, Nancy, Rennes, Nantes ou Saint-Étienne, d’autres sont en cours de préparation. À Paris une marche partira à 15 h 30 de la place Stalingrad pour rejoindre la place de la République. La marche sera organisée en 4 cortèges thématiques : agriculture & alimentation - climat - démocratie & solidarité internationale - emploi & services publics. Nous tiendrons une assemblée citoyenne place de la République et nous terminerons la soirée avec un Opéra joué par Orchestre debout.
Vous êtes près de 65 000 personnes à recevoir ce courriel parce que vous avez signé l’appel « hors TAFTA », l’initiative citoyenne européenne ou la pétition demandant à François Hollande de mettre un terme aux accords transatlantiques. Désormais c’est dans la rue que nous avons besoin de vous pour garantir la démocratie, développer la solidarité internationale, défendre la culture, sauvegarder les services publics, défendre l’emploi, soutenir l’agriculture paysanne, sauver le climat, protéger notre alimentation et notre santé !
On a toutes et tous une bonne raison de s’opposer au TAFTA et au CETA ;
Alors le 15 octobre, toutes et tous mobilisé⋅e⋅s

Relayez la mobilisation !

Pour vous informer et relayer la mobilisation autour de vous :
La section Paris 19 est membre actif du
Collectif Stop Tafta - CETA Parois 19/20

mercredi 21 septembre 2016

PROTECTION DES LANCEURS D’ALERTE


LES ONG DEMANDENT UNE RÉÉCRITURE DE L’ARTICLE DÉFINISSANT LE LANCEUR D’ALERTE

Communiqué commun
Alors que le projet de loi anticorruption dit « Sapin 2 » vient d’être adopté en première lecture à l’Assemblée Nationale hier soir, les ONG appellent le gouvernement et le Parlement à reprendre la rédaction de la définition1 du lanceur d’alerte pour répondre à l’ambition affichée d’offrir un statut global et protecteur.
Contrairement aux recommandations des institutions nationales et internationales, des experts, de nos ONG et des décideurs publics qui ont travaillé  depuis de nombreuses années sur le sujet (le Conseil de l’Europe en 2014, l’ONU en 2015, le député Yann Galut dans sa proposition de loi en 2015 ou encore le Conseil d’État en 2016), la définition adoptée ne protège pas en l’état ceux qui dénoncent « une menace ou un préjudice grave pour l’intérêt général ».
L’article risque ainsi de ne pas couvrir tous les cas de figure pour lesquels un signalement pourrait être effectué.
Plusieurs députés, le rapporteur ainsi que le Ministre Michel Sapin se sont toutefois exprimés pour réaffirmer leur volonté de protéger tous les lanceurs d’alerte, et ce en améliorant la définition lors du processus législatif en cours.
« La volonté du Gouvernement c’est que toutes ces situations, et en particulier les situations qui concernent des lanceurs d’alerte qui, dans le domaine financier ou dans le domaine fiscal, auraient « lancé une alerte », […] que ces cas-là soient couverts. » – Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics.
« Nos intentions sont claires et nous ferons en sorte qu’à la virgule près, il n’y ait pas de domaines non couverts par la protection efficace, rapide que nous souhaitons apporter aux lanceurs d’alerte, à tous les lanceurs d’alerte quel que soit le domaine dans lequel ils lancent l’alerte éthique. » –Sandrine Mazetier, députée, porte-parole du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain sur le projet de loi Sapin 2.
Nous prenons acte de cette volonté et de cette ambition affichée et les invitons à reprendre la rédaction de cet article afin de lever toute incertitude. Nous resterons mobilisés pour que cette loi, qui porte en elle le projet ambitieux de mettre à l’abri des représailles celles et ceux qui prennent des risques pour notre démocratie, offre toutes les garanties essentielles à une protection efficace quel que soit le domaine de l’alerte.

10 juin 2016

En savoir plus
  • Point presse « Amender la protection des lanceurs d’alerte dans le monde et en France» Vendredi 10 juin 2016, de 14h à 17h, université Paris Descartes. VOIR LE PROGRAMME COMPLET
  • LIEN VERS LA PÉTITION des ONG pour un statut global et protecteur des lanceurs d’alerte

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  1. 1. Voici ci-après la définition adoptée (AMENDEMENT« Un lanceur d’alerte est une personne qui révèle, dans l’intérêt général et de bonne foi, un crime ou un délit, un manquement grave à la loi ou au règlement, ou des faits présentant des risques ou des préjudices graves pour l’environnement, la santé ou la sécurité publiques, ou témoigne de tels agissements. Il exerce son droit d’alerte sans espoir d’avantage propre ni volonté de nuire à autrui. L’alerte ne saurait révéler quelque élément que ce soit relevant du secret de la défense nationale, du secret médical ou du secret professionnel applicable aux relations entre un avocat et son client. »

Communiqué de :
  • Anticor
  • Bloom
  • CCFD-Terre solidaire
  • CFDT Cadres
  • Fondation Sciences Citoyennnes
  • Greenpeace
  • Le Pacte civique
  • Ligue des droits de l’Homme
  • Réseau Environnement Santé
  • Sherpa
  • UGICT – CGT