lundi 30 novembre 2015


Penser l'antiracisme aujourd'hui . 
Comment aujourd’hui (re)penser une contre-offensive, refonder une efficacité militante, fédérer des forces diversifiées, voire éclatées, de l’antiracisme ?
2 journées de réflexion et de débats  les 28 & 29 novembre 2015 à Paris.

Le racisme – sous ses formes multiples – s’épanouit au cœur du débat politique et l’actualité voit se multiplier les actes, propos et incidents sérieux, voire dramatiques, qui témoignent d’un renouveau agressif.
Le juif, l’arabe, le Rom, l’étranger, le musulman en sont les cibles privilégiées, comme le SDF, le migrant et le réfugié : plus mal va le monde, plus grandes sont les peurs et plus nombreux sont les boucs émissaires.
Cette dynamique dangereuse balaye toute l’Europe, au-delà des frontières de l’Union. Elle s’impose comme enjeu central et objet de concurrence entre les extrêmes droites et les partis de la droite traditionnelle. Elle constitue à ce titre un défi pour la pensée humaniste, le progrès social et les droits de l’Homme.

Les vidéos des différentes interventions ici. 
Université d'automne - clôture par Françoise Dumont

lundi 9 novembre 2015

COP21

COP21  

                                  Mobilisations parisiennes         

                                                 sur le 19° avec le Collectif Stop Tafta 















samedi 7 novembre 2015

MIGRANTeS : BIENVENUE - APPEL À MANIFESTER


MIGRANTeS :  BIENVENUE 

U n drame se déroule aux portes de l’Europe. Fuyant les guerres et les crises
des millions de personnes quittent leur pays. Des milliers d’entre elles
viennent trouver refuge vers l’Europe. La seule réponse qui leur est faite :
la fermeture des frontières.
Des drames se déroulent aussi au coeur de l’Europe. Aujourd’hui à Calais près de 7 000  personnes vivent dans des conditions effroyables, tandis qu’à Paris nombre de migrantEs  se retrouvent à la rue. Nous ne pouvons accepter que des gens soient condamnés à  vivre dans de telles conditions.
Nous dénonçons les politiques française et européenne qui créent ces situations à Calais  comme aux portes de l’Europe.
Nous demandons immédiatement des conditions d’accueil dignes pour tous et
toutes. Qu’ils/elles soient nomméEs réfugiéEs, migrantEs ou sans-papiers,
nous exigeons des droits égaux pour touTEs, des titres de séjour,
l’accès aux soins et au logement.
Aujourd’hui l’Europe a fait la preuve de son incurie. Il faut supprimer le règlement de Dublin et démanteler Frontex qui sont les premières causes des drames que vivent  aujourd’hui  les migrants.





LE DIMANCHE 22 NOVEMBRE 2015 À 15H
AU DÉPART DE LA PLACE DE LA BASTILLE


Premiers signataires : ATMF, Attac, CGA, CGT Educ’action 93, CNT- RP (Union des syndicats CNT de la région parisienne), Collectif
Sans-Voix Paris 18, Collectif 20e solidaire avec les migrants, Droits devant!!, Ensemble!, EuroPalestine, Fasti, Fédération anarchiste,

Femmes égalité, Gisti, IJAN, LDH (fédération de Paris), Mouvement Utopia, MRAP (fédération de Paris), NPA, PCF, PCOF, PG, RESF, SNPES-PJJ-FSU IDF, STRASS, SUD éducation, UD CGT Paris, UJFP, Union syndicale Solidaires...

jeudi 5 novembre 2015


Pour demander l’enregistrement immédiat des demandes d'asile :

 
                                               Rassemblement 
                             Vendredi 6 novembre 2015 à 14 heures
                             devant la préfecture, 92 boulevard Ney
                                 (Tram / métro porte de Clignancourt)


                   STOP AU REGLEMENT DUBLIN !
      ENREGISTREMENT DES DEMANDES D'ASILE 

                    MAINTENANT ET POUR TOUS !

Après l’évacuation du Lycée Jean Quarré le 23 octobre 2015, les exilés qui occupaient le lieu ont été dispersés. Certains sont encore à la rue, dans des campements (notamment Place de la République), parce qu’ils n’ont pas été hébergés le jour de l’évacuation ou parce qu’ils l’ont été dans des centres à plusieurs centaines de kilomètres de Paris et qu’ils ont voulu revenir près du lieu où ils ont entamé leur demande d’asile. Dans le meilleur des cas, ils sont logés dans des centres d’hébergement pour une durée non déterminée, dont le renouvellement est entre autres conditionné aux démarches administratives engagées au regard de l’asile.

****
Aujourd'hui, la priorité des exilés du bâtiment occupé de l'ancien lycée Jean Quarré, victimes de la défaillance des pouvoirs publics qui ne fournissent pas un accueil décent à tous les demandeurs d’asile comme aux personnes précaires en général, est celle d'un hébergement stable et convenable pour tous.
Mais un autre problème fait son apparition. Beaucoup d'exilés qui sont présents au lycée occupé ou hébergés dans des centres d’hébergement sont placés par l'administration sous procédure dite « Dublin III », mécanisme basé sur le principe qu’une demande d’asile doit être examinée dans le premier pays européen dans laquelle la personne est arrivée. Les systèmes de fichage et de contrôles étant de plus en plus performants, la France essaye ainsi de « dubliner » de nombreuses personnes vers ces pays et les empêche par conséquent de voir leur demande d'asile instruite en France. Ces exilés sont contraints d'attendre de nombreux mois (environ une année) avant de savoir si la France va les renvoyer vers ce pays « responsable » ou s'ils vont être autorisés à demander l'asile en France (en 2013, à Paris, sur 710 décisions Dublin, au final 7 personnes ont été renvoyées).
Après 20 ans d’application désastreuse de ce mécanisme et au moment où les États de l’Union européenne s'entendent pour « relocaliser » les exilés arrivés en Italie et en Grèce afin de « soulager » ces premiers pays d'accueil, la France continue à appliquer cette procédure inefficace, inéquitable et injuste à ceux qui sont déjà présents sur son territoire.

Dès aujourd’hui, le règlement Dublin - qui a pour conséquence de laisser les personnes dans une situation d'attente interminable – ne doit plus être appliqué. Les demandeurs d’asile doivent pouvoir déposer leur demande dans le pays de leur choix à l’intérieur de l’Union européenne.
Aujourd'hui nous demandons :
Un hébergement immédiat et durable de tous les exilés présents au lycée et à la rue, leur assurant un suivi juridique de leur demande d'asile ;
L'enregistrement immédiat des demandes d'asile et l'annulation des procédures « Dublin » pour les habitants du lycée Jean Quarré et tous les exilés ;
Des papiers pour résider, circuler et travailler librement.

Des réfugiés du lycée Jean Quarré et des personnes solidaires


Appel soutenu par : 

Acort, APSR, Ardhis, Association IDEAL-92, Association des Marocains en France, Association des Tunisiens en France, ATMF, Centre Primo Levi, Cimade Ile de France, CISPM,  CNT-éducation 75, CNT Santé Social et Collectivités Territoriales RP, CSP 75, Dom'Asile, Droits devant!!, Écologie sociale, Espace Fârâbî, Fasti, Femmes migrantes debout, Gisti, IJAN, JRS France, LDH Fédération de Paris, Mouvement Utopia, Mrap, Réseau pour une gauche décoloniale, Solidaire Paris, Solidarité Jean Merlin, UJFP, Union syndicale Solidaires.
Alternative libertaire, Ensemble !, NPA, Parti de Gauche, PCF.