jeudi 22 octobre 2015

MIGRATIONS AU FEMININ

EXPOSITION MdCA 19 //


 « MIGRATIONS AU FEMININ, 

Un Siècle d’Histoires en France » 


 Du 31 Octobre au 25 Novembre 2019 - 


 
« Du Samedi 31 Octobre 2015 au Mercredi 25 Novembre  2015 »
Vernissage le Mercredi 4 novembre à 19 heures
 

une exposition de l’association GENERIQUE 

**Entrée gratuite, visite sur rendez-vous pendant les horaires d’ouverture 
en contactant l’équipe d’accueil :  maison.asso.19@paris.fr ou au 01 53 72 89 10.
 

L'Equipe de la MdCA
Maison du Combattant et des Associations du 19ème arrondissement
20 rue Edouard Pailleron - 75019 Paris

 
 
 
 

    vendredi 16 octobre 2015

    Contrôles au faciès ; s’engager fermement contre les discriminations

    interpellez votre député et votre senateur
    la vidéo du procès : sur youtube 




    Communiqué LDH
    Paris, le 16 octobre 2015

    Contrôle au faciès : ce gouvernement
     veut-il vraiment lutter contre le racisme ?

    La décision du gouvernement de se pourvoir en cassation contre l’arrêt de la cour d’appel de Paris qui a condamné, partiellement, l’Etat pour des contrôles aux faciès n’est pas admissible.
    Elle signifie que les pouvoirs publics contestent maintenant ce qu’ils avaient admis lors de la campagne électorale et la soumission du gouvernement à certaines formes de pratiques policières.
    Ce recours est le pire signe que le gouvernement pouvait lancer en direction des populations victimes de cette discrimination. On ne peut à la fois prétendre lutter contre le racisme et se satisfaire de ces pratiques dénoncées de tout bord.
    En agissant ainsi, le Premier ministre démontre un peu plus le peu de cas qu’il fait des libertés publiques et de la cohésion sociale au profit d’un autoritarisme inutile.

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    L’Etat entend contester cinq arrêts de la cour d’Appel de Paris le condamnant pour « faute  lourde »

    (Paris, le 16 octobre 2015) Le Premier ministre a décidé de contester les décisions de la Cour d’appel de Paris, condamnant l’Etat pour discrimination à l’encontre de cinq jeunes hommes contrôlés par la police sur la base de leur origine. Le pourvoi en cassation introduit par l’Etat reflète le choix inacceptable du gouvernement de laisser perdurer les contrôles dits « au faciès », au rebours des engagements du candidat Hollande.

    Dans cette procédure en justice, où treize jeunes hommes se plaignaient de contrôles au faciès, l’Etat n’a reculé devant rien, allant jusqu’à prétendre que les règles d’égalité et de la non-discrimination ne s’appliquaient pas aux forces de l’ordre.

    La cour n’a heureusement pas suivi cette défense absurde et a rappelé l’évidence : les actions policières doivent être menées dans le respect des principes de non discrimination. Dans cinq cas, la Cour a constaté l’existence d’un contrôle discriminatoire : ces décisions sont historiques.

    Pour la première fois, l’Etat a été condamné par la justice pour des contrôles d’identité au faciès. La Cour a rappelé que l’État est tenu de prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir les discriminations, obligation qu’il n’a pas respectée. Elle a également considéré que l’absence de remise d’un récépissé après un contrôle d’identité empêche les victimes d'avoir un recours efficace en cas de discrimination ou d’abus et que le rôle de la police est d’exercer ses missions sur des bases objectives et non selon des critères ethniques ou physiques.

    Cette position est également celle du Défenseur des droits qui a en effet affirmé, dans un avis de février 2015 et en soutien aux plaignants à la procédure, qu’il est nécessaire d’encadrer davantage les pratiques de contrôles, de sorte que tout contrôle soit basé sur des critères objectifs, et non sur le « ressenti » ou l’ « instinct » des agents trop souvent invoqués pour masquer des stéréotypes discriminatoires.

    Plutôt que de contester des décisions qui le mettent en cause, le gouvernement devrait  tirer les conséquences de ces décisions en introduisant un système de récépissé des contrôles et en modifiant le cadre législatif qui permet les contrôles (l’article 78-2 du Code de procédure pénale) afin d’autoriser uniquement des contrôles fondés sur des critères objectifs.

    L’option prise par le gouvernement est d’autant plus choquante que la lutte contre le racisme est la grande cause nationale de 2015.  Le Président de la République a ainsi rappelé dans son discours au camp des Milles (Bouches-du-Rhône) que  « la République ne connaît pas de races ni de couleurs de peau […] Elle ne connaît pas de communautés. Elle ne connait que des citoyens libres et égaux en droit. Ce principe n’est pas négociable et ne le sera jamais ». Ce beau discours cache mal le cynisme d’un Etat qui reste dans le déni des contrôles au faciès en France. 

    Au-delà de leur impact dévastateur sur les personnes contrôlées, les contrôles au faciès contribuent à nourrir et renforcer les stéréotypes et les préjugés qu’une partie de la société peut avoir à l’égard de ceux qui en sont la cible. Comment combattre le racisme et les discriminations lorsque ce sont les représentants de l’Etat qui agissent sous l’influence de stéréotypes ? 

    Selon un de leurs avocats, maître Slim Ben Achour, « Les personnes à l’origine des dossiers judiciaires avaient donc raison : bien que personne n’ait rien à leur reprocher, elles sont bien considérées comme des citoyens de seconde zone ».

    Les organisations signataires déplorent la décision de l’Etat de se pourvoir en cassation. Elles demandent au gouvernement de revoir  sa position, et appellent les plus hautes autorités à mettre enfin un terme au scandale des contrôles au faciès.

    Eclore, Gisti, Ligue des droits de l’Homme, Maison pour un développement solidaire, Open Society Justice Initiative, Pazapas Belleville, Syndicat des avocats de France, Syndicat de la magistrature

    lundi 12 octobre 2015


    PENSER L’ANTIRACISME. 

    POUR UNE CONTRE-OFFENSIVE

    UNIVERSITÉ D’AUTOMNE 

    DE LA LIGUE DES DROITS DE L’HOMME



    28 ET 29 NOVEMBRE 2015


    MAISON DU BARREAU (2 RUE DE HARLAY, 75001 PARIS)


    http://www.ldh-france.org/penser-lantiracisme-contre-offensive/

    Le racisme – sous ses formes multiples – s’épanouit au cœur du débat politique et l’actualité voit se multiplier les actes, propos et incidents sérieux, voire dramatiques, qui témoignent d’un renouveau agressif.
    Le juif, l’arabe, le Rom, l’étranger, le musulman en sont les cibles privilégiées, comme le SDF, le migrant et le réfugié : plus mal va le monde, plus grandes sont les peurs et plus nombreux sont les boucs émissaires.
    Cette dynamique dangereuse balaye toute l’Europe, au-delà des frontières de l’Union. Elle s’impose comme enjeu central et objet de concurrence entre les extrêmes droites et les partis de la droite traditionnelle. Elle constitue à ce titre un défi pour la pensée humaniste, le progrès social et les droits de l’Homme.
    Comment aujourd’hui (re)penser une contre-offensive, refonder une efficacité militante, fédérer des forces diversifiées, voire éclatées, de l’antiracisme ?
    2 journées de réflexion et de débats  les 28 & 29 novembre 2015 à Paris.
    Les vidéos des différentes interventions ici. 
    Université d'automne - clôture par Françoise Dumont. 



    17 octobre 1961 - 17 octobre 2015 

    54e Anniversaire - Vérité et Justice


    Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient  pacifiquement  à Paris contre le couvre-feu discriminatoire qui leur  avait été imposé par Maurice Papon, préfet de police de Paris et le Gouvernement de l'époque. Ils défendaient  leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés – notamment par la « force de police auxiliaire » –  ou, pour nombre  d’entre eux, refoulés en Algérie. Des centaines perdirent la vie, victimes d’une violence et d’une brutalité extrêmes des forces de police.

    54 ans après, la Vérité est en marche. Cependant, la France n’a toujours pas  reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menées, - en  particulier la Guerre d’Algérie - non plus que dans le cortège de drames et d’horreurs qu’elles ont entraînés, comme ce crime d’Etat que constitue le 17  octobre 1961. Le17 octobre 2012, le Président de la République a certes fait un premier pas important, en déclarant « Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l'indépendance ont été tués lors d'une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes. » Mais le terme de crime n'est pas repris, et la responsabilité, sous entendue, n'est pas clairement définie.
    Nous demandons une parole claire aux autorités de la République, au moment où certains osent encore aujourd’hui continuer à parler  des « bienfaits de la colonisation », à célébrer le putsch des généraux à Alger contre la République, à "honorer" les criminels de l'OAS.

    Dans ce domaine, il est donc nécessaire que des mesures significatives soient prises :
    • Que la création d'un lieu de mémoire voué à cet évènement, demandée dans la résolution votée par le Sénat en octobre 2012 qui reconnaissait elle aussi ce massacre, soit rapidement mise en œuvre par les autorités de l'Etat, de la Ville de Paris et la Région Ile-de-France
    • Pour être fidèles à leur mission scientifique, les historiens ont  besoin de pouvoir accéder librement aux archives, échapper aux contrôles des pouvoirs ou des groupes de pression et travailler ensemble, avec leurs homologues de l'autre rive de  la Méditerranée.
    • La vérité doit être dite sur l’organisation criminelle de l’OAS que certains, comme à Béziers avec le Maire Robert Ménard, et au sein de l'ancienne majorité présidentielle veulent la réhabiliter.
    Ce n’est qu’à ce prix que pourra disparaître la séquelle la plus grave de la Guerre d’Algérie, à savoir le racisme dont sont  victimes aujourd’hui nombre de citoyennes et citoyens,  ressortissants d’origine maghrébine ou des anciennes colonies, y compris sous la forme de violences policières récurrentes, parfois meurtrières.

    On ne construit pas la démocratie sur des mensonges et des occultations. Après un demi-siècle, il est temps
     :
    • Que le Président de la République, au nom de la France, confirme, par un geste symbolique, la reconnaissance et la condamnation de ce crime d'état
    • que l'Etat français reconnaisse sa responsabilité dans l'internement arbitraire, pendant la Guerre d'Algérie, d'Algériens dans des camps.
    • que l'Etat français reconnaisse sa responsabilité dans l'abandon des harkis, les massacres et l'enfermement dans les camps en France en 1962.
    • que la liberté d’accès aux archives soit effective pour tous, historiens et  citoyens.
    • que la recherche historique sur ces questions soit encouragée, dans un  cadre franco-algérien, international et indépendant.
    A l'occasion de ce 53e anniversaire, nous exigeons Vérité et Justice.
    Rassemblement le 17 octobre 2015, à 17h30, au Pont Saint-Michel, à Paris

    Signataires au 9 octobre 2015
    Associations
     : 4ACG (Anciens Appelés en Algérie et leurs Amis Contre la Guerre), 17 Octobre contre l'oubli, 93 Au Cœur de la République, ACCA (Association contre le Colonialisme Aujourd'hui), Les Amis de Max Marchand, de Mouloud Féraoun et de leurs compagnons, ANPROMEVO (Association Nationale pour la Protection de la Mémoire des Victimes de l’OAS/), APVC (Agence de Promotion des Cultures et du Voyage), ARAC (Association Républicaine des Anciens Combattants), Association Rennes-Sétif, Au nom de la Mémoire, Emancipation, FNACA - Paris (Fédération Nationale des Anciens Combattants AFN), LDH (Ligue des Droits de l'Homme), MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples), Les ORANGES, Sortir du Colonialisme
    Syndicats : FSU (Fédération Syndicale Unitaire), SNS (Syndicat national des enseignements du second degré), URIF-CGT (Union Régionale Ile de France de la Confédération Générale du Travail)
    Partis Politiques : PCF (Parti Communiste Français), PG (Parti de Gauche)

    mardi 8 septembre 2015



    Appel unitaire



    Asile ! C’est un droit !

    Nous, citoyennes et citoyens d’Europe, sommes de la même humanité que ces femmes, ces hommes et ces enfants qui fuient la guerre et la misère pour ne pas mourir. Comme eux, nous avons des enfants, nous travaillons, nous aspirons au bonheur et nous savons les efforts nécessaires pour construire nos vies dans un monde où la loi du plus fort est toujours en vigueur. Le sort que l’Europe, celle qui a connu tant de guerres, qui a envoyé tant de réfugiés sur les routes, leur réserve nous révolte.
    L’Europe ne peut proclamer que ses valeurs reposent sur les droits de l’Homme et traiter ces réfugiés comme des envahisseurs, compatir à leur sort et faire si peu, se les rejeter comme des marchandises illégales. Or, force est de constater que même la directive sur l’afflux massif de réfugiés, bien loin de ce qu’exige la situation dramatique actuelle, n’a pas été mise en œuvre.
    Le destin de ces réfugiés, de ces migrants, c’est notre destin et notre avenir. En niant leur droit à l’asile, c’est notre propre avenir que nous mettons en péril tant nous aurons, tôt ou tard, à rendre compte de notre aveuglement et de celui de nombre de nos gouvernants.
    Déjà en partie responsable des événements qui poussent sur les routes de l’exil tant de personnes, que restera-t-il de la crédibilité de l’Europe et de la France si nous refusons de les accueillir ?
    Nous n’admettons pas, en tant que citoyens européens et français, le déni d’humanité qui est en train de se produire.
    En France, nous exigeons du gouvernement qu’il appuie sans équivoque un accueil de ces réfugiés dans tous les pays de l’Union européenne.
    Nous lui demandons de prendre toute sa part, ici en France, de cet accueil, et donc d’accroître considérablement les moyens mis en oeuvre.
    Nous appelons toute la société civile à se mobiliser pour appuyer cette exigence et pour apporter l’aide et l’assistance nécessaire.
    Nous appelons tous les hommes et femmes de bonne volonté à combattre ces discours indignes qui refusent à ces hommes, ces femmes et ces enfants leurs droits élémentaires d’êtres humains.

    Ensemble, nous demandons :
    ·         que tous les réfugiés soient accueillis dans des conditions respectueuses de leur dignité ;
    ·         une suspension des accords de Dublin et leur révision ;
    ·         l’organisation d’un grand débat public sur la question des réfugiés.

    Ensemble, nous pouvons faire que l’intolérable cesse.

    Rassemblement
    le mardi 8 septembre, à 18h30,
    place de la République, à Paris

    #AsileUnDroit

    Organisations signataires :
    Acat, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association des Tunisiens en France (ATF), Attac, Cedetim / Ipam, CGT, Collectif 3C, Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme et Tunisie (CRLDHT), Confédération syndicale des familles (CSF), Fédération nationale des Maison des potes, FSU, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Licra, Mrap, Organisation de femmes égalité, SNJ-CGT, SOS Racisme, Syndicat des avocats de France (Saf), Union nationale lycéenne (UNL), Unef, Union syndicale Solidaires
    Le Collectif StofTafta Paris 19-20 

    dont la section est membre

     organise une soirée d'information sur les accords de 

    partenariat économique (APE)

     


    autour du film NOIR COTON . 

    Jeudi 17 septembre -  20 H 
    Centre d'animation Place des fêtes.

    vendredi 7 août 2015




    Soutien de la LDH à Antoine Deltour, le lanceur d’alerte LuxLeaks







    Soutenons Antoine Deltour !
     
     
    Antoine Deltour est le principal lanceur d’alerte des « Luxleaks 1 », qui ont récemment révélé un vaste système d’optimisation fiscale des grandes multinationales. Il est actuellement poursuivi par la justice luxembourgeoise.
    Il assume avoir copié des centaines de « tax rulings », des accords fiscaux conclus par le fisc luxembourgeois pour le compte de multinationales. Des centaines de milliards d’euros s’évaporent des pays où ces firmes mènent leurs activités réelles. Ces sommes colossales sont en fait transférées dans des juridictions où elles sont très peu taxées, notamment au Luxembourg. L’échelle industrielle du système de planification fiscale agressive mis en lumière était jusque-là méconnue. Ces mécanismes n’avaient jamais été décrits avec autant de précision.


    Signez la pétition en ligne :
     https://www.change.org/p/soutenons-antoine-deltour-luxleaks-support-antoine



    Les répercussions de ces révélations sont immenses. En portant le sujet des « tax rulings » jusque dans les instances internationales – comme le G20 ou la Commission Européenne – elles ont favorisé des avancées politiques qui peu à peu conduiront à une meilleure justice fiscale.
    Antoine Deltour a agi sans intention malicieuse et de manière totalement désintéressée. Il n’a jamais cherché à monnayer ses informations. Il a seulement souhaité favoriser le débat public sur des pratiques éthiquement condamnables. Son acte civique s’inscrit dans un large mouvement animé de nombreux citoyens, de petits entrepreneurs, d’autres lanceurs d’alerte, de syndicats, d’ONG, de journalistes, de partis politiques et même d’institutions internationales, tous déterminés à agir contre l’opacité de la finance offshore et pour davantage de justice fiscale.


    Nous, signataires de cette pétition, déclarons soutenir Antoine Deltour. Le caractère désintéressé de sa démarche, les bénéfices considérables pour les citoyens européens et au-delà pour les Etats eux-mêmes nous apparaissent comme totalement contradictoires avec l’idée même qu’il puisse être condamné autrement que symboliquement. Nous rappelons que dans bien des législations dans le monde et de plus en plus, la démarche d’Antoine ferait l’objet d’une protection et non d’une pénalisation.