jeudi 26 avril 2018

Un campement sur les bords du Canal

Depuis plusieurs mois maintenant, un "campement " s'est installé  sur les bords du 
canal de la Villette, tentes "abritant"  des migrants, réfugiés, demandeurs d'asile .
la situation s'est gravement dégradée depuis la fermeture le la "bulle"  La Chapelle .
 Les conditions de vie y sont  inhumaines. 

Les sections des 18 et 19° arrondissements voisins  ont pris l'initiative d'une lettre ouverte, 
 la fédération de Paris et le comité régional s'y sont associés
















samedi 7 avril 2018

Histoire des immigrations en France » DVD de Jean Luc Millet, réseau Canopé

La section Ligue des Droits  de l’Homme Paris 19
vous  invite 

Mercredi 2 mai 2018

Maison des associations du 19°  - 22 rue Edouard Pailleron  Métro Laumière / Jaurès


« Histoire des immigrations en France »
une réalisation de Jean Luc Millet, réseau Canopé

avec le soutien du Musée national de l’Histoire de l’Immigration (MNHI) et
du Commissariat général à légalité des territoires  CGET.










vendredi 6 avril 2018

Loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme.

Le numérique assigné à l'état d'urgence permanent

L'Assemblée nationale s'apprête à adopter, lors d'un vote solennel, le projet de loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme.
Perquisitions administratives, mesures de surveillance, boites noires : les enjeux numériques du texte sont nombreux et cruciaux. L'Observatoire des libertés et du numérique (OLN) alerte les parlementaires, notamment celles et ceux qui composeront la future commission mixte paritaire qui examinera prochainement le texte.
La dangereuse captation de pouvoirs au profit de l'Exécutif, policiers, préfets et ministre de l'Intérieur à laquelle aboutira ce texte est en marche, par l'intégration dans le droit permanent de mesures tirées de l'état d'urgence. La logique de suspicion, le déséquilibre des pouvoirs, la restriction de libertés pour tous dans l'espace public sont autant de désastres qui nourrissent une contestation large contre ce texte. 

C'est par touches que le numérique apparaît dans le texte, mais à chaque fois sur des enjeux cruciaux. 

Les assignations à résidence, renommées « mesures de surveillance individuelles », sont désormais agrémentées d'une mesure inédite :  l'obligation de révéler l'ensemble de ses identifiants électroniques. Présentée sans succès lors des multiples prorogations de l'état d'urgence, cette mesure est aujourd'hui portée par le gouvernement et l'Assemblée nationale. Contraire au droit de ne pas s'auto-incriminer, elle porte une atteinte d'autant plus disproportionnée à la protection de la vie privée que tout défaut de déclaration est passible de 3 années d'emprisonnement. L'obligation privera les personnes concernées - auxquelles aucune infraction pénale, même en préparation, n'est reprochée - de toute faculté de communication privée, leurs identifiants devenant la cible de mesures de renseignement particulièrement larges et intrusives.
Les perquisitions administratives – devenues, dans un redoutable effort de « novlangue », des « visites de lieux » –  vaudront à ceux qui les subissent la saisie et l'exploitation de l'intégralité de leurs données informatiques, hors de la procédure pénale et ses garanties. L'ampleur de l'atteinte à la vie privée est sans commune mesure avec la faiblesse des exigences du texte : des critères flous (l'appartenance à l'entourage de personnes incitant au terrorisme, l'adhésion à des idées...) quant aux personnes visées, aggravés par un laxisme probatoire consistant à s'en remettre sans ciller aux notes blanches des services de renseignement, c'est à dire à des documents non sourcés, pouvant faire état de simples rumeurs, et non à des procédures d'enquête étayées.
Enfin, l’OLN s’alarme également des prolongations que ce projet offre à la loi renseignement. La captation de données de connexion de l'entourage d'une personne soupçonnée est de retour peu après avoir été censurée par le Conseil constitutionnel (dans un procès engagé par FDN, FFDN et La Quadrature du Net). Sans aucune discussion sur les enjeux de cette mesure ou les raisons de sa censure, la commission des lois puis l'Assemblée nationale se sont bornées à suivre une option suggérée par le Conseil constitutionnel, à savoir la limitation du nombre de personnes simultanément concernées par cette technique de surveillance. Or, cette limitation étant ici unilatéralement fixée par le gouvernement, elle ne saurait offrir aucune garantie contre l'abus par ce dernier de ses pouvoirs, faisant ainsi fi des principes de nécessité et de proportionnalité, rappelés notamment par la récente jurisprudence européenne qui n'a de cesse de prohiber l'accumulation massive de données par les États.
Quant aux boîtes noires - en bref, la surveillance d'Internet via des algorithmes, forme la plus scandaleuse de la surveillance de masse -, le projet entend y redonner un nouveau souffle : la fin de l'expérimentation de la mesure et le rapport parlementaire prévu pour 2018 sont reportés à 2020. On peut aisément craindre que cette prolongation ne soit pas la dernière : le prétexte invoqué, l'absence déclarée de mise en œuvre, ne devraient en aucun cas empêcher un débat essentiel sur l'incompatibilité absolue de ce type de mesures avec les droits fondamentaux protégés dans une démocratie.
Contre les avis les plus avisés d’organisations de défense des droits et du mouvement social, de juristes, mais aussi d’instances internationales –  récemment de deux Rapporteurs spéciaux des Nations unies –, on intègre dans le droit commun des mesures inspirées de l’état d’urgence.  
Le numérique se retrouve au croisement d'axes centraux de ce texte. Mobilisé pour la protection de la vie privée et la lutte contre les abus de la surveillance, l'Observatoire des libertés et du numérique appelle les parlementaires à refuser ces dispositifs lors de la commission mixte paritaire, en retirant purement et simplement ces dispositions du texte du loi.

Organisations signataires membres de l’OLN : Amnesty International France, Le CECIL, Creis-Terminal, La Ligue des droits de l'Homme, La Quadrature du Net, Le Syndicat des Avocats de France, Le Syndicat de la Magistrature).

Plus d'informations  et réactions  ici 

vendredi 30 mars 2018

Loi de sécurité intérieure d’octobre 2017




Communiqué LDH

La loi de sécurité intérieure du 30 octobre 2017, qui succédait au régime d’exception de l’état d’urgence, a été examinée par le Conseil constitutionnel par l’intermédiaire de quatre questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) déposées à l’initiative de la Ligue des droits de l’Homme (LDH).
Sa décision, rendue quelques jours après les attaques terroristes meurtrières de Carcassonne et de Trèbes, confirme une tendance lourde d'affaiblissement de la justice et des libertés en cautionnant des mesures de suspicion généralisée et la primauté de la police administrative en matière de lutte contre le terrorisme, en dépit de résultats douteux.

La LDH souligne les sérieuses alertes du Conseil sur les risques de dérives, de stigmatisation et d’arbitraire, qu’elle avait pointés. Elle se félicite ainsi du rappel ferme au principe de non-discrimination des contrôles d’identité dans les périmètres de sécurité décidés au bon vouloir des seuls préfets. Elle note avec satisfaction l’exigence posée d’un encadrement, par des officiers de police judiciaire, des agents de sécurité privée intervenant dans ces périmètres, comme la limitation dans le temps des mesures administratives d’assignation à résidence désormais renommées « mesures individuelles de contrôle et de surveillance ».
La LDH sera très vigilante à leur bonne application par la mise en place progressive, avec ses sections territoriales, d'observatoires locaux des droits et libertés, en lien avec ses permanences juridiques et d’accueil des personnes victimes de discrimination.

Créée il y a exactement cent vingt ans avec l’affaire Dreyfus contre l’arbitraire de l’Etat, la LDH poursuivra inlassablement son travail pédagogique sur les réalités de ces mesures, de dénonciation des abus et d’assistance à toutes les personnes atteintes dans leurs droits. Inquiète des dérives et surenchères actuelles, elle réaffirme que la lutte contre le terrorisme n’est efficace que dans le respect et l’égalité des droits de tous, sans distinction d’origine ou de religion, sauf à donner raison aux ennemis de la démocratie.

jeudi 15 mars 2018

Maintien de l’ordre : pour la justice, contre les violences policières


Communiqué LDH

La Journée internationale de lutte contre les violences policières du 15 mars s’inscrit encore, cette année, dans un contexte de mobilisation très forte des forces de l’ordre sur le terrain.


La Ligue des droits de l’Homme n’a cessé de le réaffirmer au ministre de l’Intérieur, au Défenseur des droits – chargé de la déontologie des forces de l’ordre – et à l’IGPN* : si la sécurité des citoyens est essentielle, il est fondamental d’assurer leur sûreté en s’appuyant sur une police totalement respectueuse de leurs droits.

C’est pourquoi elle considère hautement problématique la disproportion croissante qui caractérise les déploiements répressifs dans la dernière période. Rappelons que certains se sont soldés par des morts. Cette situation est d’autant plus préoccupante que la justice semble en banaliser les manifestations. Trop de victimes et de familles sont ainsi laissées dans un désarroi judiciaire. Trop de non-lieux ont été rendus, maintenant un sentiment d’injustice, comme pour Ali Ziri, en 2016, retraité algérien de 69 ans décédé suite à une garde à vue en 2009, ou en janvier dernier pour Rémi Fraisse, mortellement atteint par l’explosion d’une grenade offensive sans qu’aucune responsabilité, ni administrative ni politique, n’ait été prononcée.

Au-delà de ces drames, les abus du quotidien, comme le harcèlement de fait ciblé sur certaines catégories de population, ou sur des quartiers spécifiques, contribuent largement à dégrader les relations des forces de l’ordre avec la population. L’actuel procès de pratiques policières agressives dans le 12e arrondissement de Paris, à la suite de plaintes de jeunes concernés, démontre l’importance de faire la transparence sur les faits et les comportements de quelques-uns, encouragés par un sentiment de toute puissance et, surtout, d’impunité.

C’est pour rompre avec cette situation que la Ligue des droits de l’Homme formule les demandes suivantes :

- la création, au sein d’un organisme indépendant, d’un observatoire des faits de violences
dues aux forces de l’ordre ;
- une révision des méthodes d’intervention de maintien de l’ordre afin de prévenir les dérives constatées dues à l’absence de coordination du commandement, à des armements inadaptés et dangereux et des objectifs contradictoires assignés aux forces de l’ordre par les autorités publiques ;
- un traitement judiciaire équitable des faits de violences policières et un meilleur encadrement des procédures d’outrage et rébellion ;
- la prévention des contrôles au faciès, avec notamment l’instauration d’un récépissé de contrôle d’identité ;
- une réforme des conditions autorisant ces contrôles d’identité, aujourd’hui détournés de leur objet à des fins de pression et de répression, notamment envers les étrangers ;
-  la formation des policiers et gendarmes, notamment ceux intervenant dans les quartiers populaires.




Parce que la sécurité est l’affaire de tous et la sûreté un droit absolu contre l’arbitraire, la mise en place d’une police de la sécurité du quotidien est un enjeu central au regard des changements nécessaires ; c’est pourquoi la LDH invite à un large débat, sans tabou, sur ces enjeux.

Paris, le 15 mars 2018
Télécharger le communiqué au format PDF
* IGPN : Inspection générale de la police nationale

 

mardi 20 février 2018

« En finir avec les contrôles au faciès »


Tribune de 9 associations dont la LDH appellent à une réforme en profondeur des contrôles d’identité, publiée dans Mediapart le 19 février 2018

Alors que quatre des policiers ont été renvoyés en correctionnelle pour des violences commises sur 18 jeunes de 14 à 18 ans et que leur procès va s'ouvrir ce mercredi matin au palais de justice de Paris, les membres de la plateforme « En finir avec les contrôles au faciès » réagissent aux vidéos sorties par Mediapart relatives aux actions de patrouilles de police dans le XIIe arrondissement de Paris. 


 

Mediapart et Le Monde ont publié le 14 février des images vidéo prises par la camera-piéton d’une policière du XIIe arrondissement de Paris. Sur la vidéo, on entend une agente ordonner à un groupe d’enfants sur la voie publique : « Contre le mur… Contrôle de police ! », et l’on voit ceux-ci se ranger face à un mur, bras et jambes écartés. En dépit de leur jeune âge, il est évident qu’ils connaissent déjà par cœur cette « position de contrôle », qui n’est bien sûr prévue par aucun texte.
Dans une autre séquence, on entend une policière annoncer : « Ah, mais il y a mon pote D. », avant d’aborder cette personne pour lui faire subir un contrôle d’identité.  Autre scène : un homme noir, sortant de chez lui, est lui aussi contrôlé. Lorsqu’il demande pourquoi, il se voit répondre : « Vous êtes là tout le temps ». Et une autre encore : la caméra se détourne quelques instants au cours d’un contrôle, et lorsqu’elle revient vers la scène, nous entendons l’homme en train d’être contrôlé dire « vous faites quoi là ? Je n’aime pas ce qu’on me fait là », puis  « j’ai pas aimé là où on me tape le cul ». 

Cette fois, c’est une source policière qui révèle le caractère humiliant de ces contrôles discriminatoires « de routine », dans des vidéos exposant de manière très parlante ce que le sociologue Emmanuel Blanchard qualifie de « cérémonie de dégradation ». Il ne s’agit en effet nullement d’incidents isolés ou exceptionnels mais de pratiques hélas routinières, qui ciblent certains citoyens comme des individus suspects, indésirables ou étrangers sur la seule base de leur apparence physique ou de leur origine supposée.
De telles pratiques, abusives, entament gravement les relations de confiance entre les groupes ou communautés visés et les forces de l’ordre. Dans un avis rendu en novembre 2016, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) décrit ainsi le problème comme « un abcès de fixation des tensions police-population ». (1)
Cette corrélation négative entre les « contrôles au faciès » et la confiance envers la police est confirmée par des études scientifiques. Une enquête de 2010 de l’Institut national d’études démographiques (INED) révélait que plus de la moitié des personnes ayant subi des contrôles policiers multiples exprimaient un manque de confiance dans les forces de l’ordre, contre 25% des personnes n’ayant pas été contrôlées (2). De même, selon un sondage effectué par le Défenseur des Droits en 2017, 56,3% des personnes disant avoir été contrôlées plus de cinq fois au cours des cinq années écoulées déclarent ne pas avoir confiance en la police, contre seulement 18% pour le reste de la population (3). Ces enquêtes rejoignent les nombreuses études scientifiques conduites dans d’autres environnements, qui identifient un lien de causalité entre des pratiques policières perçues comme injustes ou illégitimes par les populations et une perte de confiance envers les forces de l’ordre (4).

Alors même que ces abus prennent place à grande échelle, avec des répercussions négatives considérables, les gouvernements successifs et les élus de la République n’ont de cesse d’éluder le problème. Encore récemment, le 1er février, les députés de la majorité présidentielle ont ainsi rejeté une proposition de loi qui visait à prévenir ces dérives, et coupé court à de nouveaux débats. La loi proposée aurait simplement ouvert la voie à l’expérimentation des récépissés de contrôle, et aurait imposé de fonder les contrôles sur des motifs objectifs et individualisés : deux mesures qui ont prouvé leur efficacité ailleurs (Grande-Bretagne, Espagne, Etats-Unis..). 

L’annonce gouvernementale de la mise en place d’une police de sécurité quotidienne fait l’impasse sur les pratiques discriminatoires et les abus en matière de contrôles d’identité, fouilles et palpations de sécurité. Le gouvernement feint de croire que la poursuite de l’expérimentation des caméras-piétons, qui n’a pas eu d’effet notable, préviendra les contrôles discriminatoires : en somme, il préfère ne pas prendre de front le problème. 
Ces vidéos filmées par une policière parisienne ne sont qu’un exemple de plus de la violence – verbale, sociale, et parfois physique – et du caractère dramatique des pratiques actuelles. Elles nous rappellent qu’il est urgent d’agir.
Les membres de la Plateforme pour « En finir avec les contrôles au faciès » appellent le gouvernement et les élus à prendre sans attendre une nouvelle direction et à soutenir publiquement une réforme en profondeur des contrôles d’identité, que la condamnation de l’Etat en novembre 2016 par la Cour de cassation rend inéluctable.  

Les membres de la plateforme appellent aussi les conseils municipaux à manifester, via des résolutions, leur adhésion de principe à l’application, dans leurs villes, d’expérimentation de récépissés de contrôle. Les associations locales et les collectifs de citoyens peuvent quant à eux organiser des événements publics, écrire aux élus, témoigner des pratiques discriminatoires et des abus en matière de contrôles policiers, et fournir une assistance aux personnes visées par ces contrôles afin qu’elles puissent partager leur expérience et avoir accès à des recours (juridiques ou autres). Ces organisations sont membres de la plateforme « En finir avec les contrôles au faciès » (5).


Les signataires :
Groupe d'information et de soutien des immigré.e.s ; Human Rights Watch ; Ligue des droits de l'Homme ; Maison communautaire pour un développement solidaire ; Open society justice initiative ; Pazapas ; Syndicat des avocats de France ; Syndicat de la magistrature ; WeSignIt


(1) Commission nationale consultative pour les droits de l’homme, Avis sur la prévention des pratiques de contrôles d’identité abusives et/ou discriminatoires, 8 novembre 2016, p. 6. 
(2) Trajectoires et Origines : Enquête sur la diversité des populations en France, premiers résultats octobre 2010, coordonnée par Cris Beauchemin, Christelle Hamel et Patrick Simon, p. 112, consultable à l’adresse : https://www.ined.fr/fichier/s_rubrique/19558/dt168_teo.fr.pdf
(3) Défenseur des Droits, Enquête sur l’accès aux droits : Relations police/population, le cas des contrôles d’identité, janvier 2017, p. 28. 
(4) Lorraine Mazerolle, Sarah Bennett, Jacqueline Davis, Elise Sargeant et Matthez Manning, Legitimacy in Policing : a Systematic Review, janvier 2013, p. 12 – 17;  Jason Sunshine et Tom Tyler, « The Role of Procedural Justice and Legitimacy in Shaping Public Support for Policing », juillet 2003, p. 513 – 521 et 534 – 536.
(5) Des informations complémentaires et des ressources en ligne sont disponibles sur le site de la Plateforme : https://enfiniraveclescontrolesaufacies.org
--

dimanche 18 février 2018

soirée Radio Libertaire, du 2 mars, 19h-21h.

La section Paris 19 assure la programmation de la prochaine
 soirée Radio Libertaire, du 2 mars, 19h-21h.

Le programme sera centré sur les droits des enfants et le droit à la scolarisation en deux parties.

--  une table ronde autour des interventions en milieu scolaire menées depuis une dizaine d'années par le GROUPE EDUCATION de la Fédération de Paris, auquel  participent plusieurs adhérentes de la section du 19° 

-- une reprise  partielle de la soirée -rencontre publique organisée en décembre 2017 autour du livre de Lauriane Clément 'Ecrire en liberté : à l'école des enfants migrants" avec Sandrine Kilani, enseignante, où elle fait part de l'enquête  effectuée pendant un an dans des collèges parisiens, notamment du 19°, dans  les classes d'intégration d'enfants migrants allophones. 



L'émission est diffusée en direct sur Radio Libertaire le 2 mars, dès 19H , 
 et sera disponible en podscast  quelques jours après