jeudi 21 juillet 2016

Communiqué du collectif « Nous ne céderons pas ! »


Paris, le 20 juillet 2016





Une nouvelle fois, la France vient d’être confrontée à l’horreur des attentats. Face au nombre de victimes
, aux circonstances et au mode opératoire choisis, nous ne pouvons que ressentir colère et douleur.

La réponse gouvernementale, formulée au soir même de cet acte odieux, consiste à proroger une quatrième fois 
l’état d’urgence pour une durée d’au moins six mois. Après s’être livrés à une lamentable surenchère sécuritaire
 et démagogique, les parlementaires ont avalisé à une très large majorité cette prorogation d’un état d’urgence 
sans fin, aggravé par des dispositions qui accroissent encore les possibilités d’arbitraire ou qui valident 
des mesures sans rapport avec l’objet du texte.

Ainsi, les perquisitions administratives vont reprendre et même les enfants deviennent des suspects potentiels 
puisqu’ils pourront être retenus pendant quatre heures au cours d’une perquisition ! 

Ces dispositions viendront s’ajouter à celles prévues par la toute récente loi sur la réforme de la procédure pénale
 mais aussi par toutes les lois sécuritaires votées depuis une vingtaine d’années.

Alors que le dernier rapport parlementaire sur l’état d’urgence a montré la portée limitée d’un régime qui se voulait 
d’exception, la France va donc s’installer de façon durable dans une situation qui marginalise chaque jour
 davantage le rôle du juge judiciaire, garant des libertés individuelles, au profit du seul pouvoir exécutif. 
Nous savons, aujourd’hui, que l’état d’urgence a été utilisé pour autre chose que la lutte contre les actes de 
terrorisme, notamment pour empêcher des manifestations et assigner à résidence des militants politiques sans
 que tout cela ait le moindre rapport avec la lutte contre les actes de terrorisme.

Plus que jamais, il convient de rappeler qu’il n’y a pas à choisir entre sécurité et liberté, sauf à entrer dans un 
marché de dupes qui, à terme, ne garantit ni l’une ni l’autre.

Depuis le mois de novembre 2015, nous refusons de céder à la peur parce que celle-ci génère amalgames, 
discriminations et fractures au sein même d’une société légitimement inquiète et traumatisée. 
Pour lutter efficacement contre le terrorisme, il convient d’abord de s’interroger sur ce qui, en amont, n’a pas 
marché. Le pays n’a pas besoin de nouvelles dispositions législatives ou d’une pérennisation de l’état d’urgence. 
Il doit au contraire se retrouver autour d’une mobilisation citoyenne qui renforce la solidarité, les libertés et les 
valeurs portées par la démocratie.




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lundi 30 mai 2016

Samedi 4 juin 
Place de la République 
13 heures à 18 heures.

Le "pole anti-CETA/TAFTA NuitDebout Paris" et le Collectif Stop TAFTA, regroupement de 75 organisations de la société civile, vous invitent à la prochaine journée de mobilisation contre les projets d'accords de libre-échange transatlantique UE-Canada (CETA) et UE-États-Unis (TAFTA) 

Nuit Debout Paris s'est très rapidement emparée des enjeux de commerce et d'investissement à travers les traités transatlantiques, et s'est d'ores et déjà déclarée symboliquement "zone hors CETA et TAFTA".
A l'initiative des Commissions AvocatsDebout, Économie, Écologie et du Collectif Stop TAFTA, une journée thématique sur les deux projets d'accords transatlantiques se tiendra sur la Place de la République le samedi 4 juin.
L'objectif de cette journée est double. Il s'agit d'une part de renforcer le travail d'information autour des impacts sociaux, sanitaires et environnementaux de ces traités négociés en toute opacité. D'autre part, les participants appelleront la municipalité de Paris à voter une nouvelle motion hors traités transatlantiques et à cet effet adresseront aux élus de la capitale une lettre ouverte. 
Programme de la journée :
  • 13h : SportDebout entre les équipes anti-Poulet au chlore et anti-OGM
  • 14h : Atelier pédagogique animé par le collectif STOP TAFTA "CETA, TAFTA : de quoi s'agit-il ?"
  • 15h : OrchestreDebout 
  • 16h -18h : AG : débats avec des intervenants des secteurs touchés par les traités
  • 17h : Atelier "prochaines étapes" : stratégie et actions concrètes à mener
  • 18h : lecture de la lettre ouverte à la Maire de Paris pour déclarer Paris Zone Hors CETA TAFTA & final en musique

mercredi 18 mai 2016

Les accords internationaux de libre-échange : Pour quoi, pour qui ?

La section Paris 19  vous invite à ce débat d'information 

organisé par le Collectif Stop Tafta Paris 19-20, dont elle membre. 




lundi 9 mai 2016

Respecter les droits fondamentaux des migrants

Lettre ouverte  par des associations qui travaillent auprès des migrants à Paris 

9 mai 2016
 
L’évacuation, mercredi 4 mai au petit matin, du lycée Jean Jaurès dans le 19e occupé par un peu moins de 300 migrants marque la limite des mesures engagées par l’Etat pour accueillir les personnes fuyant leur pays, victimes de la guerre et de l’extrême pauvreté.
Face à une présence policière massive et aux menaces de placement de certains migrants en centre de rétention, la plupart des associations et opérateurs sociaux présents sur place ont refusé de participer à une opération mal préparéequi ne présentait pas les conditions minimales de respect des droits fondamentaux et de la dignité des personnes. Une situation consternante et d’autant plus surprenante que les acteurs de la solidarité se sont engagés depuis plusieurs mois, dans un climat de confiance avec les pouvoirs publics, à héberger et à accompagner vers l’asile les personnes en sortie de campement dans la capitale.
L’action des associations et acteurs de solidarité est guidée par des principes intangibles d’accueil humanitaire inconditionnel et d’accompagnement social, incompatibles avec le tri des personnes, les pressions policières et les menaces de mesures de reconduite à la frontière. Nous demandons au gouvernement de réaffirmer ces principes et de respecter ses engagements humanitaires et internationaux à l’égard de tous les migrants présents sur le territoire, à Paris comme à Calais.
Malgré les nombreuses places créées en Ile-de-France depuis plusieurs mois pour héberger les migrants, la pénurie constante d’hébergement est source de fortes tensions.
Pour sortir de la crise, nous demandons un plan d’urgence national interministériel, concerté avec les associations, articulé autour de plusieurs principes :
·         Répondre à la pénurie de capacités d’accueil par une mobilisation massive et rapide de logements sociaux ou privés à vocation sociale et l’ouverture de centres d’hébergement et d’accompagnement sur l’ensemble du territoire national. Mobiliser tous les bâtiments publics disponibles et adaptés à un accueil digne, y compris via la réquisition. Ces réponses et ouvertures doivent s’articuler avec les 115 et les SIAO pour éviter la concurrence entre les publics à la rue et « desserrer » la pression en l’Ile-de-France. Nous demandons également une mission d’observation et d’évaluation des besoins des migrants présents en campement pour mieux connaître leur parcours, leur situation et adapter les solutions.

·         Accélérer et amplifier les ouvertures de CADA et de centre provisoires d’hébergement pour les réfugiés afin de fluidifier les sorties d’hébergement temporaire et de campements.

·         Réduire les délais d’attente en préfecture pour l’admission au séjour au titre de l’asile, en application de la loi.

·         Renforcer l’intervention des maraudes sociales pour éviter la constitution et surtout le grossissement des campements et compléter l’action de celles-ci par des accueils de jour spécialisés.

·         Engager une politique nationale volontariste d’intégration des réfugiés par la mobilisation des services publics et des associations sur l’accès aux droits sociaux, aux soins, l’apprentissage du français, la scolarisation des enfants, l’accès au logement, la formation professionnelle et l’accès à l’emploi.


L’Etat a annoncé l’arrivée en France d’environ 800 personnes migrantes par mois dans le cadre du plan de relocalisation européen. Pour respecter cet engagement que nous soutenons, la mise en œuvre de ce plan est d’une urgente nécessité.

Signataires :
  • FNARS (Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale)
  • Fondation Abbé Pierre
  • France Terre d’Asile
  • Association Aurore
  • Samusocial de Paris
  • Fondation Armée du Salut
  • Groupe SOS
  • Emmaüs Solidarité
  • Coallia
Contact presse : FNARS – celine.figuiere@fnars.org – 01 48 01 82 06 – 06 16 85 95 09

mercredi 20 avril 2016





TTIPP -  TAFTA   Le combat continue …



Diffusez ces affichettes , tentative d’explication  accessible à tous  
sur un sujet complexe et trop peu médiatisé.








Lisez – écoutez aussi cette vidéo  à l’occasion d’une réunion du MEDEF … 

et signez la petition en ligne .   https://stop-ttip.org/fr/






dimanche 3 avril 2016

DEFENDONS NOS LIBERTES !




NON À L’ETAT D’EXCEPTION PERMANENT

REJET DU PROJET DE LOI URVOAS

LEVEE DE L’ETAT D’URGENCE


Le 5 avril, le Sénat procédera au vote sur le projet de loi « Urvoas » après des débats expédiés.

Mobilisés depuis plusieurs mois contre l’état d’urgence et les dérives sécuritaires,
PLUS DE 150 ORGANISATIONS, RASSEMBLEES DANS LES COLLECTIFS
« NOUS NE CEDERONS PAS » ET « STOP ETAT D’URGENCE »
appellent à la MOBILISATION DEVANT LE SENAT
le mardi 5 avril, de 13 heures à 15 heures, 


Après l’obtention de l’abandon de la constitutionnalisation de l’état d’urgence et de la déchéance de nationalité, poursuivons notre mobilisation contre l’état d’urgence et contre le projet de loi « renforçant la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et leur financement, et améliorant l’efficacité et les garanties de la procédure pénale ».
S’il est voté, ce texte donnera au ministre de l’intérieur et à la police des pouvoirs directement inspirés de l’état d’urgence (assignations à résidence, retenue administrative de 4 heures) mais aussi des pouvoirs exorbitants de fouilles dans l’espace public et de surveillance (poses de micros, IMSI catcher, captation de données informatiques archivées…) avec des garanties affaiblies.
La fuite en avant sécuritaire est massive : en modifiant le droit sur la légitime défense, le texte du Sénat élargit dangereusement les conditions dans lesquelles les policiers ont le droit de tirer. Le gouvernement cède au populisme pénal en reprenant à son compte la « perpétuité réelle », marotte de  la droite décomplexée.
Nos collectifs ne peuvent accepter que ces mesures soient votées sans réaction !

REFUSONS LA BANALISATION SECURITAIRE !

NON À L’ETAT D’URGENCE !

NON À L’ETAT D’URGENCE PERMANENT DE LA LOI URVOAS !

Pour en décrypter les enjeux, nos collectifs organisent :
UNE REUNION PUBLIQUE D’INFORMATION ET DE MOBILISATION
SUR LE PROJET DE LOI URVOAS
LUNDI 4 AVRIL, à 19 HEURES.

À LA BOURSE DU TRAVAIL

(Métro République, Salle Croizat) 

mercredi 30 mars 2016

Défendre les droits des salariés

Le Collectif Stop Tafta Paris 19-20  appelle
 à défendre les droits des salariés 

Manifestation Jeudi 31 mars